🔥 Jusqu'à -15% sur nos coffrets 🔥


Le greenwashing

greenwashing

L’écologie est un enjeu majeur et actuel dont le monde a déjà conscience. Pour certains, il s’agit d’un vrai problème pour lequel il faut agir vite et changer nos habitudes. Pour d’autres, il s’agit simplement d’une mode « d’écolo-bobo ». Mais globalement, le monde commence doucement à se mettre au « vert ».

Chez Comme Avant, nous avons fait de cet enjeu écologique notre cheval de bataille, en proposant une alternative simple et saine aux cosmétiques actuels et en adaptant notre vie d’entreprise à cette vision plus respectueuse de notre environnement. Notre but est de vous accompagner pour « consommer moins et mieux ». Il est important pour nous de mettre en avant le caractère écologique de nos produits et de notre démarche afin de sensibiliser à cette cause.

Cependant, nous observons aussi que l’écologie devient un argument utilisé de manière abusive et sans justification réelle, qui porte préjudice à des entreprises qui essaient réellement de changer les choses. Avoir un produit de couleur verte ou une feuille sur l’étiquette ne rend pas ce produit obligatoirement respectueux de l’environnement. Ces dérives sont connues sous le nom de « greenwashing », et dans cet article nous allons essayer de vous en dire plus sur cette pratique.

Qu’est-ce que le greenwashing ?

Ce terme est la contraction des mots anglais « green » (vert, une référence à l’écologie), et de « brainwashing » (lavage de cerveau). Le greenwashing est le fait de dissimuler les réelles intentions d’une entreprise sous un argument environnemental dans le but d’attirer plus de consommateurs.

L’argument principal du produit repose alors sur une qualité « écologique » alors que cette dernière n’est simplement pas exceptionnelle. Très souvent, un produit subit une altération minime et la marque communique alors dessus de manière excessive pour laisser paraitre ce changement comme radical et révolutionnaire alors qu’il n’en est rien. Ceci dans le but de convaincre et pousser à acheter, les personnes pensant alors avoir fait un geste pour l’environnement.

Cette pratique, très tendance depuis les années 2000, ne date pas d’hier puisque ce mot a été utilisé pour la première fois en 1986. Il a été employé pour dénoncer les pratiques des hôtels qui incitaient les clients à réutiliser leurs serviettes pour des questions écologiques alors que les raisons réelles étaient financières. Aujourd’hui, le greenwashing touche tous les secteurs, mais on retrouve principalement l’agroalimentaire, l’automobile, les cosmétiques, l’énergie et le textile au cœur des controverses. 

En France, les organismes principaux en charge de la surveillance du greenwashing sont l’ARPP (l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité), l’ADEME (l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) 

Comment repérer concrètement du greenwashing ?

Afin de vous aider à comprendre certaines pratiques, voici quelques exemples de greenwashing couramment repérés.

En première position, nous pouvons citer l'utilisation à outrance de la couleur verte. Certaines marques en ont fait leur couleur principale, cependant seule la couleur fait référence à l’écologie. La composition du produit, l’emballage utilisé, les pratiques de la marque s’accompagnent rarement d’une démarche environnementale poussée et concrète. Cela ne veut pas dire qu’un produit vert est forcément du greenwashing, mais la vigilance est de rigueur, les apparences sont souvent trompeuses. Cette pratique est connue depuis quelques années maintenant et la stratégie tend à évoluer vers la couleur bleue, alors restons attentif.

La mention « sans » fait également partie de ces dérivés. Il arrive que l’étiquette du produit mentionne « Sans [insérer ingrédient controversé] », dans ce cas deux éléments sont à prendre en compte.

Premièrement, il est important de vérifier que cet ingrédient n’ait pas été remplacé par un autre ingrédient, mais qui n’est pas forcément un meilleur candidat. Il se peut, encore une fois ce n’est pas une obligation, qu’à cause d’une surmédiatisation d’un ingrédient des marques décident de le retirer de ses compositions, mais de le remplacer par un ingrédient avec un nom différent qui possède les mêmes types de défauts.

Deuxièmement, cette pratique est punie par la loi. En effet, l’argument « sans » ne peut pas faire partie des arguments principaux du produit. Marquer « Sans [insérer ingrédient controversé] » alors que cet ingrédient n’est pas interdit par la loi, revient à accuser les autorités de laisser utiliser un produit dangereux.

Cette mention « sans » peut être utilisée uniquement si son but est informatif. Certaines personnes par conviction ou pour des raisons de santé cherchent des produits « sans huile essentielle » ou « sans sulfate ». Apprendre à lire une étiquette et à reconnaitre certains ingrédients peut être très utile pour lutter contre cette pratique.

Le mensonge est aussi une technique utilisée par les Greenwashers. On ne parle pas de mensonge évident, mais plutôt d’arguments qui ne peuvent pas être vérifiés. Méfiez-vous des chiffres trop beaux pour être vrais ou des produits qui « sauvent le monde ». Manquer d’humilité face à la situation écologique actuelle est proche du mépris de celle-ci.

La pratique la plus fourbe est probablement l’utilisation de « faux » labels. Il faut savoir que les labels sont des éléments déclencheur d’achats. Dans ce contexte environnemental, les labels rassurent et garantissent (normalement) un cahier des charges strictes, ils permettent aux personnes de ne pas passer des heures à vérifier des informations.

Mais, tous les labels ne se valent pas et certaines marques créent leur propre label. Cela pose un problème de logique, c’est comme corriger son propre devoir à l’école, aucune impartialité. Elles définissent leurs propres règles et n’ont pas vraiment d’intérêt à corriger certains de leurs défauts. Un conseil : connaitre les labels et leur charte vous aidera à identifier ces fausses promesses.

Notez bien que cette liste n’est pas exhaustive, il existe d’autres façons d’avoir recours à du greenwashing. Il est donc important de rester attentif au produit que vous achetez ainsi qu’aux marques auxquelles vous accordez votre confiance.

Et Comme Avant dans cette histoire ?

Il arrive que des personnes qui nous découvrent nous soupçonnent de greenwashing, car nous mettons en avant l’aspect écologique de nos produits. Nous comprenons qu’un grand nombre de personnes se méfient de tout et de tout le monde quand il s’agit d’écologie, cela prouve que nous sommes de plus en plus nombreux à faire attention et c’est tant mieux !

Ce que nous répondons dans ces cas-là, c’est que nos produits zéro déchet ont été formulés au plus simple, nos emballages sont minimalistes, recyclables et rechargeables. De manière générale, nous accordons nos paroles avec nos actes. Nous n’avons rien à cacher, nous faisons simplement au mieux. Nous avons choisi d’être transparents avec vous car la confiance entre vous et nous doit être totale.

Les pages de nos produits sont (très) longues pour que vous ayez accès à toutes les informations, vous n’êtes pas obligées de les lire, mais au moins en cas de question vous êtes sûrs de trouver la réponse.

Pour ceux qui préfèrent se référer aux labels (et c’est une bonne chose), nous avons sélectionnés des labels dans lesquels nous avions confiance en tant que consommateur et nous les avons contactés afin de pouvoir être audités. Nous sommes actuellement certifiés par quatre labels :

  • COSMOS, pour la composition de nos produits
  • Slow Cosmétique, pour notre démarche en tant qu’entreprise
  • Vegan Society, pour garantir qu’aucun ingrédient d’origine animale n’est utilisé
  • GOTS, pour tous les tissus que nous utilisons 
Labels de confiance



Finalement, dans tout ça, c'est le consommateur qui reste le principal acteur de ce qu'il choisit d'acheter ou non. Aujourd’hui plus que jamais, l'information est facile d’accès. Il est essentiel d’être informé et vigilant sur les produits et les promesses des marques.

 

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions à notre propos, nous serons ravis de vous éclairer 🙂